Littérature française

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  • Michel Houellebecq

    LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES

    POCHE 3,50

    ” Dès lors qu’une mutation métaphysique s’est produite, elle se développe sans rencontrer de résistance jusqu’à ses conséquences ultimes. […] Aucune force humaine ne peut interrompre son cours – aucune autre force que l’apparition d’une nouvelle mutation métaphysique. ” ” Les particules élémentaires ” est la chronique du déclin d’une civilisation – la nôtre -, qu’illustre l’existence plate et morose de deux demi-frères, Michel et Bruno, confrontés à leur misérable condition. Tandis que Bruno s’abîme dans une quête désespérée du plaisir sexuel, la vie amoureuse de Michel continue d’être un pitoyable désastre. Ni résigné, ni satisfait, ce dernier, chercheur en biologie, reste persuadé que ses travaux seront déterminants pour l’avènement d’une nouvelle espèce, asexuée et immortelle, et la disparition – enfin de l’humanité.

  • Romain Gary

    LES ENCHANTEURS

    POCHE 6,10

    Le narrateur, Fosco Zaga, est un vieillard. Hors d’âge. Deux cents ans peut-être. Chargé d’amour, il ne peut pas mourir avant qu’un autre homme aime comme il a aimé, et prenne la relève. Tout a commencé en Russie, sous le règne de la Grande Catherine, où Giuseppe Zaga, le père, exerçait ses talents de magnétiseur, alchimiste, astrologue, et surtout guérisseur de la Grande Catherine. Sa jeune femme Teresina, moqueuse, espiègle, dont le naturel tranche dans cette tribu d’enchanteurs, est à peine plus âgée que Fosco. Et Fosco l’aime d’un amour infini qui l’oblige, deux siècles plus tard, à ressasser ses souvenirs, encore et toujours, pour empêcher Teresina de mourir réellement. Et elle ne meurt pas, comme si la plume de Fosco l’écrivain était parée de tout l’attirail d’illusionniste qu’il avait découvert, avec Teresina, dans un grenier magique de l’ancienne Russie.

  • Daniel Pennac

    MERCI

    POCHE 4,80

    suivi de Mes italiennes

    “Un beau matin, l’envie m’a pris d’écrire une variation autour du mot “merci”. J’ai donc imaginé le monologue d’un lauréat primé pour l’ensemble de son oeuvre et contraint aux remerciements officiels, le pauvre. Or, voilà que deux ans plus tard, je me retrouve dans un théâtre, seul en scène, à devoir dire moi-même ce monologue ! Ce n’est pas mon emploi, je n’ai jamais voulu faire l’acteur : j’ai failli en mourir de peur. On trouvera ici le récit de cette aventure théâtrale. Titre : Mes italiennes. On y trouvera aussi la réédition de Merci et le texte tel que je l’ai adapté pour le jouer, sous la houlette de Jean-Michel Ribes.” Daniel Pennac.

  • Jean Giono

    LES ÂMES FORTES

    POCHE 5,20

    “Elle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d’ailleurs certainement. Quelqu’un qui l’a bien connue à ce moment-là me disait : “Elle était belle comme ce marteau, vois-tu !” Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c’était un cordonnier), un marteau dont le manche était d’un bois doux comme du satin depuis le temps qu’il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l’or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille.”

  • Jean Giono

    QUE MA JOIE DEMEURE

    POCHE 4,10

    Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d’espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au coeur généreux, et, malgré les difficultés de l’existence, la joie renaîtra sur le plateau.Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l’honneur de la nature, des hommes et des animaux.

  • Jean Giono

    LA CHASSE AU BONHEUR

    POCHE 4,50

    Dans cette ultime chronique qu’il a écrite pour les journaux, Jean Giono jongle avec le présent et le passé : le moindre incident fait jaillir, comme une source intarissable, des souvenirs, des histoires, des personnages. Ces textes, datés des années 1966 à 1970, sont empreints de bonhomie, d’une philosophie souriante, parfois un peu passéiste. Cela n’exclut pas l’émotion, et l’on trouve, dans La chasse au bonheur, les plus belles pages, peut-être, que Giono ait jamais écrites sur sa mère. Art de vivre, de voyager, de se nourrir, de se faire des amis, cet ouvrage s’achève sur une chronique consacrée aux parfums, le dernier texte de Giono. «Les parfums permettent d’affronter – et souvent de les vaincre – les mystères les plus terribles», disait-il ici. C’était quelques semaines avant sa mort.

  • Jean Giono

    UN ROI SANS DIVERTISSEMENT

    BROCHÉ 4,50

    Chroniques 1

    “Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. Le personnage était l’Arbre, le Hêtre. Le départ, brusquement, c’est la découverte d’un crime, d’un cadavre qui se trouva dans les branches de cet arbre. Il y a eu d’abord l’Arbre, puis la victime, nous avons commencé par un être inanimé, suivi d’un cadavre, le cadavre a suscité l’assassin tout simplement, et après, l’assassin a suscité le justicier. C’était le roman du justicier que j’ai écrit. C’était celui-là que je voulais écrire, mais en partant d’un arbre qui n’avait rien à faire dans l’histoire.”Jean Giono.

  • Daniel Boulanger

    TALBARD

    POCHE 4,30

    Talbard la jurassienne a remporté le prix de ‘La ville amène’. Il ne s’y passe rien que d’aimable, rien que de secret, jusqu’au jour où l’on vient y tourner un film à prétention tragique. Les habitants sont appelés à faire de la figuration. À cette annonce parue dans L’Informateur burgonde répond aussi une jeune femme des environs. Ainsi naîtra l’actrice, puis la comédienne Huguette Nacre, un nom qu’elle s’est donné et qu’elle rendra célèbre. Huguette aura de singulières façons d’apprendre à jouer, d’entrer dans la peau des autres. Par chance Talbard abrite des créatures qui s’y prêtent. Pendant quelques jours la cité tranquille est sens dessus dessous. Si Talbard tient à perdre la mémoire de cette révolution, la Nacre en garde le souvenir. La photographie des Talbardais sur les marches du théâtre a jauni, mais elle est toujours dans la loge parisienne de l’artiste. C’est son porte-bonheur.

  • Bernard Werber

    LE PÈRE DE NOS PÈRES

    POCHE 5,05

    D’où venons -nous ?Après l’infiniment petit (trilogie des Fourmis), après le mystère de la mort (Les Thanatonautes), Bernard Werber s’intéresse à une nouvelle frontière de notre savoir : les origines de l’humanité.Pourquoi y a-t-il des hommes sur Terre ? Pourquoi sont-ils intelligents ? Pourquoi sont-ils conscients ?Nous nous retrouvons ainsi plongés il y a 3 millions d’années dans la savane africaine à suivre au jour le jour les aventures du premier humain, le fameux chaînon manquant, Adam, le… Père de nos pères. En parallèle, de nos jours, tous ceux qui ont découvert la véritable nature de cet être primordial ont de sérieux problèmes.Quel est ce secret que personne ne veut voir en face ?Lucrèce Nemrod, reporter aussi tenace qu’espiègle, accompagnée de son complice Isidore Katzenberg, ancien journaliste scientifique désabusé, se lance intrépidement dans l’enquête. De Paris à la Tanzanie commence une course poursuite haletante où l’on rencontre un club de savants passionnés, une charcutière industrielle, une star du X et quelques primates qui se posent de drôles de questions.Suspense, humour, science, aventure… la révélation qui nous attend au terme de ce thriller paléontologique pourrait bien changer notre vision du monde.

  • Jean Giono

    LE POIDS DU CIEL

    POCHE 5,70

    “Chaque forme de la technique aura exactement sa forme formée avec de la chair sans souvenir, sans membres en trop, sans souffrance possible. La beauté est un mot poétique. Ce sera désormais un mot technique. Cette chair sera belle. Sa beauté est son exacte utilité. Non, ce n’est pas ici que vous avez reculé d’horreur. Le gouffre de la raison technique ne peut pas vous donner le vertige. Il vous est familier ; il vous est plus familier que votre propre beauté. Vous avez déjà perdu le commandement de vous-même. Ce que vous haïssez, ce qui mot à mot a meurtri votre chair déjà mystérieusement désespérée, c’est tout le reste du livre. Il parlait à de vieux souvenirs qui depuis longtemps sont en trop. Je vais vous dire le vrai motif de votre haine : vous n’avez trouvé personne à adorer dans ces pages ; et vous avez un terrible besoin d’adorer. La grande vérité est précisément qu’il n’y a rien ni personne à adorer nulle part. Et voilà l’endroit où je vais vous laisser pour qu’à partir de là vous fassiez vous-même votre espérance. Je ne fais effort ni pour qu’on m’aime ni pour qu’on me suive. Je déteste suivre, et je n’ai pas d’estime pour ceux qui suivent. J’écris pour que chacun fasse son compte.” Jean Giono.

  • Jean Giono

    NOÉ

    POCHE 5,70

    “Il y a de petites places désertes où, dès que j’arrive, en plein été, au gros du soleil, Œdipe, les yeux crevés, apparaît sur un seuil et se met à beugler. Il y a des ruelles, si je m’y promène tard, un soir de mai, dans l’odeur des lilas, j’y vois Vérone où la nourrice de Juliette traîne sa pantoufle. Et dans le faubourg de l’abattoir, à l’endroit où il n’y a rien qu’une palissade en planches, j’ai installé tous les paysages de Dostoïevski…

  • Amélie Nothomb

    NI D’ÈVE NI D’ADAM

    POCHE 4,10

    ATTENTION : La couverture de ce livre a été modifiée par l’éditeur récemment. En validant votre commande, vous recevrez donc un exemplaire avec l’une des couvertures figurant sur les images. Nous vous remercions pour votre compréhension. Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier.

  • Amélie Nothomb

    BARBE BLEUE

    POCHE 4,10

    « La colocataire est la femme idéale. » A. N.Charles Perrault n’a rien compris à Barbe-Bleue : ce n’est pas un personnage complètement abject, il a le droit de protéger son jardin secret. C’est la morale du 21e roman d’Amélie Nothomb. Le Figaro.Barbe bleue, ce conte de Perrault revisité par une impertinente adepte des rapprochements saugrenus et des dialogues coupants… Le Point.

  • GUILLAUME MUSSO

    LA FILLE DE PAPIER

    POCHE 4,80

    Quand la vie ne tient plus qu’à un livre ! ” Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage. – D’où sortez-vous ? – Je suis tombée. – Tombée d’où ? – Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! ” Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire. Impossible ? Et pourtant ! Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…

  • Romain Gary

    L’ANGOISSE DU ROI SALOMON

    POCHE 5,50

    Je vous préviens que ça ne se passera pas comme ça. Il est exact que je viens d’avoir quatre-vingt-cinq ans. Mais de là à me croire nul et non avenu, il y a un pas que je ne vous permets pas de franchir. Il y a une chose que je tiens à vous dire. Je tiens à vous dire, mes jeunes amis, que je n’ai pas échappé aux nazis pendant quatre ans, à la Gestapo, à la déportation, aux rafles pour le Vél’d’Hiv’, aux chambres à gaz et à l’extermination pour me laisser faire par une quelconque mort dite naturelle de troisième ordre, sous de miteux prétextes physiologiques. Les meilleurs ne sont pas parvenus à m’avoir, alors vous pensez qu’on ne m’aura pas par la routine. Je n’ai pas échappé à l’holocauste pour rien, mes petits amis. J’ai l’intention de vivre vieux, qu’on se le tienne pour dit !

  • Delphine de Vigan

    UN SOIR DE DÉCEMBRE

    BROCHÉ 4,20

    Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l’envie d’écrire, le premier roman, le succès, les lettres d’admirateurs… Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d’une passion ancienne qu’il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l’écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive – et trompeuse. Delphine de Vigan vit à Paris. Après Jours sans faim sous le nom de Lou Delvig, et Les Jolis Garçons, recueil de nouvelles, elle signe avec Un soir de décembre son second roman. ” Le style de Delphine de Vigan exsude la ferveur, l’intensité et l’urgence du désir. Au plus près du corps. À vif. “Marie-Claire

  • GUILLAUME MUSSO

    QUE SERAIS-JE SANS TOI ?

    POCHE 4,20

    Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur. Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Des toits de Paris au soleil de San Francisco Une histoire envoûtante, pleine de suspense et de féerie Un premier amour qui éclaire toute une vie

  • Victor Hugo

    LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ

    POCHE 3,60

    précédé de “Bug-Jargal”

    Tout à coup, l’un des valets m’a enlevé ma veste, et l’autre a pris mes deux mains qui pendaient, les a ramenées derrière mon dos, et j’ai senti les nœuds d’une corde se rouler lentement autour de mes poignets rapprochés. En même temps, l’autre détachait ma cravate. Ma chemise de batiste, seul lambeau qui me restât du moi d’autrefois, l’a fait en quelque sorte hésiter un moment : puis il s’est mis à en couper le col. A cette précaution horrible, au saisissement de l’acier qui touchait mon cou, mes coudes ont tressailli, et j’ai laissé échapper un rugissement étouffé. La main de l’exécuteur a tremblé. – Monsieur, m’a-t-il dit, pardon ! Est-ce que je vous ai fait mal ? Ces bourreaux sont des hommes très doux.

  • Patrick Modiano

    DORA BRUDER

    POCHE 4,50

    ” J’ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d’hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s’est échappée à nouveau. C’est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d’occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l’Histoire, le temps – tout ce qui vous souille et vous détruit – n’auront pas pu lui voler. “

  • Fabienne Thomas

    L’ENFANT ROMAN

    POCHE 4,50

    “Clara possède un autre langage. Subtil et impalpable, elle lit chez l’autre les bruissements du coeur”. Violette et Baptiste sont rêveurs, pleins d’espoir en l’avenir. Le bébé à naître est une promesse de bonheur. L’arrivée de Clara viendra pourtant faire vaciller leurs certitudes. Confrontés au handicap de leur petite fille, les jeunes parents abandonnent précipitamment leur innocence. Tandis que le monde extérieur pointe du doigt la différence de leur enfant, le couple réinvente l’amour à sa façon et se redécouvre. D’une écriture pudique et précautionneuse, L’enfant roman évoque l’écroulement d’un monde, la perte totale de repères, mais est aussi le récit d’une reconstruction familiale unique.

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