Littérature étrangère
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L’AUTOMNE DU PATRIARCHE
POCHE 3,50€Depuis trente ans, plusieurs grands romans latino-américains nous ont décrit par le menu le monde hallucinant de la dictature « à l’américaine » : délation, exactions de tous ordres, assassinats, exterminations même, bestialité, cupidité, abus sexuels, protections étrangères, soif maladive de pouvoir que finalement la solitude transforme en frustration. Cette réalité tragique, nous la retrouvons tout au long de ce roman, mais sous la plume de García Márquez elle prend une dimension burlesque incomparable.Le patriarche est ici un dictateur dans la grande tradition de l’Amérique latine. C’est un vieux général qui a « entre 107 et 232 ans ». Tyran méfiant et délirant, les structures minables de son pays arriéré le vouent à des aventures cauchemardesques que l’imagination non moins délirante de Gabriel García Márquez transforme en folles équipées drolatiques.Cocasserie, jaillissement incessant de trouvailles, ruissellement de mots qui brillent comme d’insolites pierres précieuses : on retrouve dans L’Automne du patriarche toute la magie de Cent ans de solitude.
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LA MALA HORA
POCHE 3,50€” Un village colombien, qui a connu la guerre civile, vit en paix depuis que le maire a rétabli l’ordre par la terreur. Mais, un soir, les premiers tracts anonymes apparaissent sur quelques portes. Celui que lit César Montero l’amène aussitôt à tuer. Et les tracts se multiplient, semant la discorde dans les familles, ravivant les haines, réveillant dans la mémoire de chacun les combines, les exactions, les crimes commis dans le passé.Le curé Angel, d’abord indifférent, demande finalement au maire de prendre des mesures d’autorité devant ce ” cas de terrorisme contre l’ordre moral “. Rien n’empêche les tracts de proliférer. Le maire décide de revenir à la répression. La paix mensongère est terminée, le village est retourné à son enfer quotidien.Un mélange d’apathie et de violence qui laisse dans nos esprits un arrière-goût de sang et de désespoir. Un roman puissant.Valérie Hanotel, Le Figaro Madame. “
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CENT ANS DE SOLITUDE
POCHE 3,50€Cent Ans de solitude. Epopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, et de sa plus illustre famille de pionnier, aux prises avec l’histoire cruelle et dérisoire d’une de ces républiques latino-américaines tellement invraisemblables qu’elles nous paraissent encore en marge de l’histoire, Cent Ans de solitude est ce théâtre géant où les mythes, comme chez Homère, Cervantes ou Rabelais. Chronique universelle d’un microcosme isolé du reste du monde – avec sa fabuleuse genèse, l’histoire de sa dynastie, ses fléaux et se guerres, ses constructions et ses destructions, son apocalypse – ” boucles de temps ” refermée dans un livre où l’auteur et le dernier de sa lignée de personnages apparaissent indissolublement complices, à cause de ” faits réel auxquels personne ne croit plus mais qui avaient si bien affecté leur vie qu’ils se trouvaient tous deux, à la dérive, sur le ressac d’un monde révolu dont ne subsistait que la nostalgie “. ” Gabriel Garcia Marquez a atteint l’expression la plus parfaite et la plus pathétique de la solitude de l’homme sud-américain. ” Le Monde ” Cent Ans de solitude est un chef-d’uvre et certainement l’un des meilleurs romans latino-américains à ce jour. Marquez a réussi non seulement un best-seller, mais un best-seller qui mérite son succès. ” Times
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DE L’AMOUR ET AUTRES DÉMONS
POCHE 3,00€” En 1942, au cours de travaux dans un couvent d’Amérique latine, sont mis au jour les restes d’une adolescente, Sierva Maria de Todos los Angeles. Sa splendide chevelure mesure vingt-deux mètres de long…Le romancier du Général dans son labyrinthe aurait-il tiré cette étrange découverte de sa flamboyante imagination ? Réelle ou fictive, en tout cas, elle est le point de départ d’une singulière histoire d’amour, dans le cadre joyeux, coloré, décadent de Carthagène des Indes, au milieu du XVIIIe siècle.Fille unique du marquis de Casalduero, Sierva Maria a douze ans lorsqu’elle est mordue par un chien couleur de cendre, portant une lune blanche au front.Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, enfermée au couvent par l’Inquisition, elle vivra avec son exorciste, Don Cayetano Delaura, une passion folle, destructrice, forcément maudite…Dans ce nouveau chef-d’?uvre à la croisée de l’histoire et de la légende, du mysticisme et de l’érotisme, Gabriel García Marquez recule les frontières du ” réalisme magique ” dont il est l’inventeur.
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JOURNAL D’UN ENLÈVEMENT
POCHE 4,00€Entre août 1990 et juin 1991, le « Cartel de Medellin » fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but : empêcher l’extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les Etats-Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages – deux femmes – auront été abattus.C’est cette histoire d’un affrontement décisif entre un gouvernement démocratique et la mafia la plus puissante de ce temps, véritable Etat dans l’Etat, qu’a choisi de conter le romancier de Cent Ans de solitude, prix Nobel de littérature en 1982. S’appuyant sur les témoignages des protagonistes – en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le rôle sera décisif – le grand romancier du « réalisme magique » dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur rôle dans une négociation difficile, à l’issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d’un thriller.
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VIVRE POUR LA RACONTER
POCHE 4,00€” La vie n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient “, écrit Gabriel García Márquez en exergue à ce livre de mémoires d’enfance et de jeunesse.Dans ce roman d’une vie, l’auteur fait revivre, à chaque page, les personnages et les histoires qui ont peuplé son oeuvre, du monde magique d’Aracataca à sa formation au métier de journaliste, des tribulations de sa famille à sa découverte de la littérature et aux ressorts de sa propre écriture.De ce fourmillement d’histoires où les figures hors du commun, les rencontres, les nuits blanches tiennent la plus grande place, surgit peut-être le plus romanesque des livres de Gabriel García Márquez. On y retrouve l’émerveillement de cette Colombie cruelle et fascinante où la nature, le pouvoir, l’alcool, les femmes et les rires ont un goût de folie : celui-là même de Cent ans de solitude et de L’Amour aux temps du choléra.
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L’AMOUR AUX TEMPS DU CHOLÉRA
POCHE 3,50€À la fin du xixe siècle, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans ils ne vivent que lun pour lautre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un jeune et brillant médecin. Alors Florentino, lamoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et sefforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle quil ne cessera daimer, en secret, cinquante années durant. Lauteur de Cent ans de solitude et de Chronique dune mort annoncée, prix Nobel 1982, donne libre cours à son génie de conteur, à la richesse de son imagination et à lenchantement baroque de son écriture.
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DOUZE CONTES VAGABONDS
POCHE 4,30€Une femme prise en auto-stop par lautobus dun asile daliénés se retrouve internée. Un Colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, quil voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoisonnés à Naples par une soupe aux huîtres Le romancier de LAmour aux temps du choléra, prix Nobel de littérature, se révèle aussi doué pour la nouvelle que pour lépopée. Chacun des récits de ce livre nous entraîne en quelques pages au c?ur de situations ahurissantes, où le « réalisme magique » cher à lécrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone
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