Car l’amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Schéol. Maupassant ne lisait pas comme nous le Cantique des Cantiques. Pour lui et ceux de son temps, la passion était la jalousie. Mais ce roman, qui s’achève dans l’agonie d’un feu étouffé par des lettres brûlées qui avaient dit l’amour, raconte le vieillissement d’un peintre. » Il avait aimé la mère, dans un élan de servitude volontaire, il commençait à aimer cette petite fille comme un esclave, comme un vieil esclave tremblant à qui on rive des fers qu’il ne brisera plus [… ]. Elle était à peine une femme dont le cur et l’âme dormaient encore du sommeil de la jeunesse. Lui, maintenant, il était presque au bout de sa vie ! [… ] Sait-on jamais pourquoi une figure de femme a tout à coup sur nous la puissance d’un poison ? [… ] On en est ivre, on en est fou, on vit de cette image absorbée et on voudrait en mourir » Et il en mourra… Comme l’a si bien vu Roger Martin du Gard, Maupassant » a plusieurs fois prouvé magistralement qu’il possédait le sens tragique dans la vie quotidienne « .
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