Sándor Márai

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    MÉMOIRES DE HONGRIE

    POCHE 4,00

    Antifasciste avant la guerre, ” ennemi de classe ” sous l’ère soviétique, Sándor Márai connut avant son exil officiel vers les États-Unis un tragique exil intérieur.Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l’auteur des Braises. Avec verve et sensibilité, Márai raconte l’entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944, et l’instauration du régime communiste. L’écrivain doit se résigner à l’évidence : l’humanisme est assassiné, on assiste au triomphe d’une nouvelle barbarie à laquelle, une fois de plus, le peuple se soumet. Isolé et impuissant, Márai décide de quitter son pays : ” Pour la première fois de ma vie, j’éprouvai un terrible sentiment d’angoisse. Je venais de comprendre que j’étais libre. Je fus saisi de peur “, écrit-il la nuit de son départ, en 1948.

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    LIBÉRATION

    POCHE 3,00

    En avril 1945, Budapest est libérée par l’armée russe au terme d’un siège implacable. Cet épisode historique, que Sándor Márai évoquera vingt-cinq ans plus tard dans ses Mémoires de Hongrie, lui inspire, à chaud, ce roman qu’il achève en quelques mois. Pendant les dernières semaines du siège, une centaine de réfugiés se terrent dans les caves d’un immeuble, attendant l’issue d’un combat incertain. Autour de la jeune Élisabeth, fille d’un savant renommé, résistant au nazisme, se rassemblent toutes sortes de gens. Au fil des jours, dans l’atmosphère oppressante de ce huis clos, les caractères se révèlent, les masques tombent.

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    LES RÉVOLTÉS

    POCHE 3,50

    Tandis que leurs pères sont au front, des adolescents découvrent en bande leur indépendance. Livrés à eux-mêmes, menés par les démons de leur révolte, ils inventent des jeux qui leur permettent de renverser le monde des adultes, d’échapper à l’autorité de leur famille. C’est l’apprentissage de tous les dangers, de toutes les déraisons.Sur fond de guerre, la découverte de la vie, de la sexualité, le passage du rêve de l’enfance aux réalités du monde ne vont pas sans danger.Écrit en 1929, roman du destin hongrois, des grands bouleversements nés de la Première Guerre mondiale, Les Révoltés, où le Cocteau des Enfants terribles sut se reconnaître, mêle de façon admirablement réussie les troubles de l’adolescence et la confusion d’une époque.

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    CE QUE J’AI VOULU TAIRE

    POCHE 3,50

    Construit autour de deux dates – le 12 mars 1938, lorsque l’Allemagne nazie annexe l’Autriche, et le 31 août 1948, lorsque l’écrivain et sa famille quittent la Hongrie, désormais pays satellite de l’URSS –, ce récit mêle confession intime et analyse historique. Sándor Márai ausculte une société tiraillée entre désir d’indépendance et rêve de grandeur nationale qui va finir par servir l’Allemagne nazie. Longtemps présumé perdu avant d’être retrouvé et de paraître en 2013 à Budapest, Ce que j’ai voulu taire constitue le dernier volet inédit des Confessions d’un bourgeois et est un véritable réquisitoire contre le fascisme et la barbarie. Écrivain culte de l’entre-deux-guerres, Sándor Márai livre un passionnant examen de conscience autour de l’extension du nazisme en Europe de l’Est. Emily Barnett, Les Inrockuptibles.Miraculé, ce testament politique n’en est que plus poignant. Emmanuel Hecht, L’Express.

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