Philippe Claudel

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    L’ARBRE DU PAYS TORAJA

    POCHE 3,50

    « Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? » Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami. Cette disparition l’amène à plonger en lui-même, à méditer et à réfléchir sur la mort et sur la part que les morts occupent dans notre existence. Il choisit d’aller au-delà du désarroi et du chagrin.Entre présent et passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie. Un roman fort, remarquablement écrit et que l’on ferme à regret. Anne Michelet, Version Femina. Ce livre est une beauté, une délicatesse. Marine de Tilly, Le Point. Un chef-d’?uvre. Pierre Vavasseur, Le Parisien. Un récit terriblement vivant.Pascale Frey, Elle.

  • Philippe Claudel

    LA PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH

    POCHE 3,00

    C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise.Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi.Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort.Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

  • Philippe Claudel

    IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME

    POCHE 3,50

    L’écrivain revient sur l’histoire de la création et du tournage de son premier film Il y a longtemps que je t’aime, sorti dans les salles en mars 2008. Il réunit le scénario du film ainsi que, sous forme d’un dictionnaire, des souvenirs et des réflexions sur l’écriture, la création, le cinéma, ses relations avec les acteurs et l’équipe de tournage, etc. Un making of d’un genre particulier… qui se lit comme un roman et dévoile aussi bien l’artiste que l’homme.

  • Philippe Claudel

    LE RAPPORT DE BRODECK

    POCHE 3,50

    Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n’ai rien fait, et lorsque j’ai suce qui venait de se passer, j’aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu’elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer. Mais les autres m’ont forcé : ” Toi, tu sais écrire, m’ont-ils dit, tu as fait des études. ” J’ai répondu que c’étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d’ailleurs, et qui ne m’ont pas laissé un grand souvenir. Ils n’ont rien voulu savoir : ” Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses […]. “

  • Philippe Claudel

    LES ÂMES GRISES

    POCHE 4,60

    Prix des Lectrices de Elle 2004 et Prix Renaudot 2003

    « Elle ressemblait ainsi à une très jeune princesse de conte, aux lèvres bleuies et aux paupières blanches. Ses cheveux se mêlaient aux herbes roussies par les matins de gel et ses petites mains s’étaient fermées sur du vide. Il faisait si froid ce jour-là que les moustaches de tous se couvraient de neige à mesure qu’ils soufflaient l’air comme des taureaux. On battait la semelle pour faire revenir le sang dans les pieds. Dans le ciel, des oies balourdes traçaient des cercles. Elles semblaient avoir perdu leur route. Le soleil se tassait dans son manteau de brouillard qui peinait à s’effilocher. On n’entendait rien. Même les canons semblaient avoir gelé.« C’est peut-être enfin la paix… hasarda Grosspeil.– La paix mon os !» lui lança son collègue qui rabattit la laine trempée sur le corps de la fillette. »

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