Jean-Marie Gustave Le Clézio
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ETOILE ERRANTE
POCHE 5,50€Pendant l’été 1943, dans un petit village de l’arrière-pays niçois transformé en ghetto par les occupants italiens, Esther découvre ce que peut signifier être juif en temps de guerre : adolescente jusqu’alors sereine, elle va connaître la peur, l’humiliation, la fuite à travers les montagnes, la mort de son père. Une fois la guerre terminée, Esther décide avec sa mère de rejoindre le jeune Etat d’Israël. Au cours du voyage, sur un bateau surpeuplé, secoué par les tempêtes, harcelé par les autorités, elle découvrira la force de la prière et de la religion. Mais la Terre promise ne lui apportera pas la paix : c’est en arrivant qu’elle fait la rencontre, fugitive et brûlante comme un rêve, de Nejma, qui quitte son pays avec les colonnes de Palestiniens en direction des camps de réfugiés. Esther et Nejma, la Juive et la Palestinienne, ne se rencontreront plus. Elles n’auront échangé qu’un regard, et leurs noms. Mais, dans leurs exils respectifs, elles ne cesseront plus de penser l’une à l’autre. Séparées par la guerre, elles crient ensemble contre la guerre. Comme dans Onitsha, avec lequel il forme un diptyque, on retrouve dans Etoile errante le récit d’un voyage vers la conscience de soi. Tant que le mal existera, tant que des enfants continueront d’être captifs de la guerre, tant que l’idée de la nécessité de la violence ne sera pas rejetée, Esther et Nejma resteront des étoiles errantes.
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PRINTEMPS ET AUTRES SAISONS
POCHE 4,85€Cinq saisons, cinq nouvelles, cinq femmes ; Libbie-Saba, Zobéïde, la bohémienne aux roses, Gaby et Zinna. Une par nouvelle. Une par saison. Cinq femmes vues ou entrevues, rêvées, pour tenter de dire la fragilité, l’étrangeté et la recherche de l’amour, la recherche de soi-même, l’errance et l’appartenance, la mémoire ou l’oubli, le temps qui ne passe pas et les lieux anciens qui s’enfuient.
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CELUI QUI N’AVAIT JAMAIS VU LA MER
BROCHÉ 2,50€Daniel ne parle presque pas et n’a pas d’amis. On dirait qu’il dort les yeux ouverts. Il a l’air de venir d’ailleurs. Il aurait pu s’appeler Sindbad le Marin, dont il a lu les aventures, le seul livre qu’il connaisse par cur : son regard ne s’anime que lorsqu’on lui parle de mer et de voyages. Mais la mer, il ne l’a jamais vue. Alors, un jour de novembre, sans rien dire à personne, il s’en va pour ne plus jamais revenir…
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TROIS VILLES SAINTES
BROCHÉ 3,50€Une méditation sur les civilisations d’Amérique disparues : “On avance, peut-être à reculons, pour entrer dans un autre monde sans souvenirs, pour apercevoir, peut-être, un jour, comme un mirage, les dômes blancs de Chan Santa Cruz. La route de poussière va au hasard, elle suit le chemin de ceux qui fuient. Elle hésite, elle titube, tantôt large, tantôt étroite, c’est la route de la soif, de la famille, du désespoir. Les villes conquises sont défaites pour toujours. Leurs temples sont vides, leurs murailles ne protègent plus. Les dieux humiliés détournent leur regard et oublient les hommes. Il y a un très grand silence maintenant, un très grand vide, comme si la déflagration de la violence avait d’un seul coup épuisé toutes les forces de la terre”.
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DÉSERT
POCHE 4,50€La toute jeune Lalla a pour ancêtres les ” hommes bleus “, guerriers du désert saharien. Elle vit dans un bidonville, mais ne peut les oublier. La puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet, une évasion manquée vers ” leur ” désert, l’exil à Marseille, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Lalla a beau travailler dans un hôtel de passe, être enceinte, devenir une cover-girl célèbre, rien n’éteint sa foi religieuse et sa passion du désert.
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POISSON D’OR
POCHE 5,50€” Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin “. Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi : ” Oh poisson, petit poisson d’or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde “. Le conte qu’on va lire suit les aventures d’un poisson d’or d’Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l’âge de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s’ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonheur et détermination, pour réussir à aller jusqu’au bout du monde.
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PEUPLE DU CIEL
POCHE 1,50€suivi de ‘Les Bergers”
Deux enfants vivent une expérience qui bouleverse leur vie : Petite Croix, jeune aveugle en quête de la couleur bleue, découvre la beauté du monde au cours d’un étonnant voyage intérieur, tandis que Gaspar, élevé dans une ville, se voit révéler la liberté du nomadisme… Des histoires insolites où les enfants sont des magiciens qui nous entraînent de l’autre côté du miroir.
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L’AFRICAIN
3,00€Littérature française
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VOYAGE A RODRIGUES (COLLECTION FOLIO) (FRENCH EDITION)
2,50€Littérature française
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MONDO ET AUTRES HISTOIRES
3,00€Gallimard
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MONDO ET AUTRES HISTOIRES
2,50€Gallimard
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LA RONDE ET AUTRES FAITS DIVERS
2,50€Gallimard
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LE CHERCHEUR D’OR
3,50€Gallimard
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ONITSHA
POCHE 5,50€Fintan, Maou, Geoffroy : trois rois, trois révoltes. Et une même soif. Fintan Allen a douze ans lorsque, le 14 mars 1948, il embarque pour l’Afrique avec sa mère, Maou. Geoffroy Allen, qui avait laissé en France sa femme et son fils, leur a enfin demandé de venir les rejoindre à Onitsha, petit port fluvial où il travaille pour la Unitef Africa. Fintan ne connaît ni son père, ni l’Afrique. Maou, elle, rêve d’une Afrique idyllique où elle pourra vivre près de l’homme qu’elle aime, à l’abri des préjugés familiaux qui condamnaient en lui le rêveur sans le sou, et anglais de surcroît. C’est une Afrique bien différente qu’elle va découvrir, dévorante, insaisissable. Et un conformisme plus oppressant encore : celui du milieu colonial, fait de haines, de mesquineries, d’échecs inavouables. ” L’Afrique brûle comme un secret, comme une fièvre. Geoffroy Allen ne peut pas détacher son regard, un seul instant, il ne peut pas rêver d’autres rêves. ” Ce livre est pareil à l’Afrique. S’il s’en dégage malgré la violence un tel sentiment de sérénité, c’est que chez Le Clézio, même la fièvre, même la révolte, même la défaite sont les couleurs de la Paix.
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