Jean Echenoz
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DES ÉCLAIRS
BROCHÉ 6,50€Gregor a inventé tout ce qui va être utile aux siècles à venir. Il est hélas moins habile à veiller sur ses affaires, la science l’intéresse plus que le profit. Tirant parti de ce trait de caractère, d’autres vont tout lui voler. Pour le distraire et l’occuper, ne lui resteront que la compagnie des éclairs et le théâtre des oiseaux. Fiction sans scrupules biographiques, ce roman utilise cependant la destinée de l’ingénieur Nikola Tesla (1856-1943) et les récits qui en ont été faits. Avec lui s’achève, après Ravel et Courir, une suite de trois vies. ” C’est par touches légères, au fil d’une narration elliptique et rapide, que Jean Echenoz trace et peaufine ce portrait qui, après Ravel et Courir, constitue le dernier volet d’une trilogie remarquable, qui, achevée désormais, s’offre à lire comme une variation infiniment mélancolique sur la solitude, le délitement des rêves et du monde – derrière l’ironie, la vivacité, l’élégance, la grâce, le tragique toujours affleure. ” (Nathalie Crom, Télérama) ” Des éclairs est un livre bourré de trouvailles, où l’on retrouve tout ce que l’on aime chez Echenoz : ce présent d’éternité avec lequel il conte un destin, cette manière de jouer avec le temps comme avec un élastique, de zoomer sur un détail pour en faire toute une affaire, d’interrompre une phrase en cours de route avec une grande confiance dans son lecteur. ” (Olivia de Lamberterie, Elle)
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BROCHÉ 6,50€Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état.
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COURIR
BROCHÉ 6,50€On a dû insister pour qu’Émile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s’arrête plus. Il ne cesse plus d’accélérer. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre. ” Comme l’éblouissant Ravel, le non moins merveilleux, non moins métaphysique Courir est un roman où rien n’est inventé, mais qui n’est cependant en aucun cas une biographie. Un roman pur et simple, vif, elliptique, ironique. Où l’écrivain cueille Zatopek à l’adolescence, au début des années 40, dans une petite ville de Moravie, pour suivre son parcours glorieux sur tous les stades du monde. Un parcours pourtant initié par le hasard. ” (Nathalie Crom, Télérama) ” Instrumentalisation d’un athlète à des fins de propagande, censure et contrôle des informations derrière la façade d’une médiatisation à outrance : la lecture de Courir entre en résonance avec le succès en trompe-l’il des dernières olympiades à Pékin, capitale d’un régime qui, à l’instar des Soviétiques, n’a pas hésité à employer les chars pour écraser toute velléité de liberté. L’histoire ne se répète pas, mais il lui arrive de bégayer, semble nous murmurer ce roman à triple fond qui déploie tous les paradoxes propres aux grandes uvres. Complexe dans sa structure mais aérien d’allure, mêlant l’allégresse de la victoire sur soi-même à la mélancolie de l’impuissance face à un État tentaculaire, Courir décrit merveilleusement la montée, aussi irrésistible que sa chute fut brutale, d’un homme qui trouva la gloire sans la chercher ni même la désirer, un homme qui, en digne personnage d’Echenoz, connut la lumière de manière illusoire et disparut littéralement dans l’ombre, comme effacé du monde. ” (Minh Tran Huy, Le Magazine littéraire)
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RAVEL
BROCHÉ 6,50€Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu’en 1914, désireux de s’engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu’un pareil poids serait justement idéal pour l’aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d’ailleurs on l’exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l’affecta sans rire à la conduite des poids lourds. C’est ainsi qu’on put voir un jour, descendant les Champs-Élysées, un énorme camion militaire contenant une petite forme en capote bleue trop grande agrippée tant bien que mal à un volant trop gros. (J. E.) Ce roman retrace les dix dernières années de la vie du compositeur français Maurice Ravel (1875-1937).
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