Giacomo Casanova,Francis Lacassin
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CASANOVA : HISTOIRE DE MA VIE, TOME 2
BROCHÉ 10,00€Le plus ardent hommage rendu aux femmes par celui qui a passé sa vie à les adorer.Pendant cent trente-cinq ans, les lecteurs des Mémoires de Casanova n’ont eu droit qu’à une adaptation lourdement retouchée, souvent censurée et, en quelques points, honteusement falsifiée par un professeur de Dresde, Jean Laforgue, sous prétexte d’en éliminer les italianismes et les ” inconvenances “. C’est seulement en 1960 que le propriétaire du manuscrit a consenti à laisser publier à Paris le texte authentique rédigé en français par Casanova sous le titre Histoire de ma vie. C’est le texte de cette édition Brockhaus-Plon (aujourd’hui épuisée) que ” Bouquins ” ressuscite dans sa fraîcheur (et même sa verdeur) en lui ajoutant un copieux appareil critique tenant compte des découvertes faites en France, en Allemagne, en Russie et en Italie au cours des trente dernières années. À savoir plusieurs milliers de notes ou notices biographiques, une chronologie, une bibliographie, des cartes et plans, des dossiers établis par plusieurs générations de casanovistes ; éclairant le sort de deux femmes mystérieuses (la religieuse M.M. et Henriette) ou la fuite des Plombs de Venise et la période postérieure à la rédaction des Mémoires. Coffret : 2-212-90041-3
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CASANOVA : HISTOIRE DE MA VIE, TOME 3
BROCHÉ 10,00€Jacques Casanova, Vénitien, vécut en Europe dans le XVIIIe siècle. Le docteur Gall eût trouvé sur son crâne quelques-unes des bosses qui distinguaient le cerveau de l’empereur. L’activité, la vigueur, l’invention, l’intrépidité étaient ses éléments. Non seulement jamais il n’hésita, mais jamais il ne pensa qu’il pût hésiter. […] D’ailleurs, sans dignité, aujourd’hui officier, demain séminariste, après-demain, joueur de violon, qu’aurait-il fait, s’il avait su résister à sa fantaisie ? Malgré tout, c’est le premier des aventuriers. Vouloir analyser son livre, ce serait vouloir analyser sa vie, et elle échappe au scalpel. Jamais un grain de raison, peu de religion, de conscience encore moins. Dupant les sots avec délices, trompant les femmes avec bonne foi ; un peu trop heureux au jeu, racontant divinement, promenant sur toute la terre ses caprices et sa folie, mais revenant toujours à sa chère Venise. Là, courant les filles en masque ; ici, se promenant gravement en abbé musqué dans les jardins du pape ; rimant pour une belle marquise, se battant pour une danseuse ; mousquetaire terrible (il avait près de six pieds), grand seigneur généreux et probe au milieu de tout cela. […] Ce n’est pas qu’on ne trouve assurément par le monde des gravités poudrées à qui le nom de Casanova ferait hausser les épaules de cette manière qui signifie : “Bah ! un homme de rien !” Je ne conseillerai même pas à ceux qui ont du goût pour le sentimentalisme allemand d’ouvrir son livre ; c’est un homme du Midi. L’amour, cette plante que le soleil fait naître si différente suivant l’obliquité de ses rayons, prend un aspect étrange dans le cur de notre aventurier. Alfred de Musset Le Temps, 20 mars 1831
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