Littérature allemande

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  • A. Frank

    JOURNAL D’ANNE FRANK

    POCHE 4,00

    Chaque ouvrage a une histoire. J’ai toujours pris grand soin des miens et serais ravie de vous les transmettre.

  • Friedrich Nietzsche

    LE GAI SAVOIR

    POCHE 4,00

    Ce livre […] semble être écrit dans le langage d’un vent de dégel : on y trouve de la pétulance, de l’inquiétude, des contradictions et un temps d’avril, ce qui fait songer sans cesse au voisinage de l’hiver, tout autant qu’à la victoire sur l’hiver, à la victoire qui arrive, qui doit arriver, qui est peut-être déjà arrivée… La reconnaissance rayonne sans cesse, comme si la chose la plus inattendue, ce fut la guérison.« Gai savoir » : qu’est-ce sinon les saturnales d’un esprit qui a résisté patiemment, sévèrement, froidement, sans se soumettre, mais sans espoir, – et qui maintenant, tout à coup, est assailli par l’espoir de guérison, par l’ivresse de la guérison ? […] « Incipit tragædia » – est-il dit à la fin de ce livre d’une simplicité inquiétante : que l’on soit sur ses gardes ! Quelque chose d’essentiellement malicieux et méchant se prépare : incipit parodia, cela ne laisse aucun doute…Friedrich Nietzsche.Ecrit entre 1881 et 1887, publié une première fois en 1882, dans une version incomplète, repris et parachevé ensuite, Le Gai Savoir confirme et renforce le radicalisme nietzschéen. Les grands thèmes de sa réflexion sont désormais parvenus à leur pleine maturité. L’idéal, la nécessité de l’héroïsme en philosophie, l’analyse de la décadence, mais aussi le principe de l’éternel retour, le mythe de Zarathoustra, la connaissance, la religion : c’est un véritable bréviaire du « nietzschéisme » qui apparaît au fil des pages.Traduction de Henri Albert, revue par Marc Sautet.Introduction et notes par Marc Sautet.

  • Stefan Zweig

    BRÉSIL, TERRE D’AVENIR

    POCHE 3,85

    En 1940, fuyant le désastre de l’Europe, l’auteur du Joueur d’échecs s’installe au Brésil, découvert quelques années plus tôt. Très vite, ce pays va le fasciner. Par sa beauté et son immensité, certes ; mais aussi et surtout par la vitalité avec laquelle il lui semble inventer une nouvelle forme de civilisation. Indiens, Portugais, descendants des conquérants, Noirs issus de l’esclavage, Italiens ou Allemands d’immigration récente : à Rio, à Bahia ou à São Paulo, l’écrivain autrichien s’enthousiasme de voir comment des citoyens de toutes races, de toutes confessions, loin de s’ancrer dans l’identitarisme, entreprennent ensemble de construire un pays neuf, qui, malgré sa puissance, ne vise à exercer aucun impérialisme. Idéalise-t-il ce pays ? Peut-être. Mais c’est parce qu’il y trouve des raisons d’espérer. La clairvoyance de ses notations, l’actualité des thèmes et des questions qu’il traite ont fasciné la critique lors de la réédition du livre, initialement publié en 1941.

  • Günter Grass

    LE TAMBOUR

    POCHE 4,30

    Le jour de ses trois ans, Oscar Matzerath a renoncé à grandir. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar qui, sous les apparences de l’enfance a la maturité d’un adulte, fait jaillir un univers grotesque et mystérieux, une impitoyable condition humaine ensevelie sous les décombres de l’histoire…Günter Grass est né à Danzig en 1927. Son premier roman, Le Tambour, a connu un succès mondial et a été adapté au cinéma par Volker Schlöndorff. Günter Grass est notamment l’auteur du Chat et la Souris, Les Années de chien, Le Turbot, En crabe, qui sont disponibles en Points. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1999.« Le Tambour est un roman formidable – et formidablement inégalé. C’est également un exemple typique de roman de l’absurde. »New York TimesTraduit de l’allemand par Jean AmslerPrésentation par Jean-Pierre Lefebvre

  • Stefan Zweig

    MARIE STUART

    POCHE 4,10

    Reine d’Écosse à l’âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d’Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l’on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique…Sur cette figure fascinante et controversée de l’histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.

  • Hermann Hesse

    LE JEU DES PERLES DE VERRE

    POCHE 4,70

    « Qu’adviendrait-il si, un jour, la science, le sens du beau et celui du bien se fondaient en un concert harmonieux ? Qu’arriverait-il si cette synthèse devenait un merveilleux instrument de travail, une nouvelle algèbre, une chimie spirituelle qui permettrait de combiner, par exemple, des lois astronomiques avec une phrase de Bach et un verset de la Bible, pour en déduire de nouvelles notions qui serviraient à leur tour de tremplin à d’autres opérations de l’esprit ? »Cette extraordinaire mathématique, c’est celle du jeu des perles de verre, que manie parfaitement Joseph Valet, héros fascinant et ludi magister jonglant avec tous les éléments de la culture humaine.Récit d’anticipation, roman d’éducation intellectuelle et religieuse, utopie pessimiste, Le Jeu des perles de verre est une des plus amples et savantes constructions littéraires d’Hermann Hesse.Préfacé et traduit de l’allemand par Jacques Martin.

  • Günter Ohnemus

    JE SUIS LE TIGRE SUR TES ÉPAULES

    BROCHÉ 4,50

    “Avant cette nuit de mars, je n’avais pas remarqué Karen plus que ça, même si elle fait partie de ces gens que tout le monde remarque. C’est le genre de fille qu’on a envie de regarder sans cesse. je veux dire, quand on discute avec elle et qu’on la regarde, on voudrait que ça ne s’arrête jamais. Mais avant cette nuit où les skinheads nous ont agressés je ne le savais pas.”Après un séjour aux États-Unis où il a vécu son premier grand chagrin d’amour, Vincent revient à Munich désemparé. À partir du jour où Karen entre dans sa vie, il ne la quitte plus. Cet été-là, ils flânent dans les parcs, ils discutent des heures entières et apprennent à aimer…

  • Stefan Zweig

    VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME

    POCHE 3,00

    Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.

  • Johann Wolfgang von Goethe

    LES AFFINITÉS ÉLECTIVES

    POCHE 4,20

    Dans cette situation sans espoir, que servirait-il de rapporter les efforts de toute sorte dont s’étourdirent pendant un certain temps, dans l’entourage d’Edouard, l’épouse, l’ami, le médecin? Enfin on le trouva mort… Ce cœur, en proie naguère à une agitation sans bornes, avait trouvé un imperturbable repos ; et, comme il s’était endormi en pensant à une sainte, on pouvait sans doute le qualifier de bienheureux. Charlotte lui donna sa place auprès d’Odile, et ordonna que personne ne serait plus déposé dans ce caveau. Les amants reposent donc l’un près de l’autre. La paix flotte sur leur sépulture. De la voûte, les fraternelles images des anges abaissent sur eux la sérénité de leurs regards, et qu’il sera aimable l’instant où ils se réveilleront ensemble !

  • Thomas Mann

    LES BUDDENBROOK : LE DÉCLIN D’UNE FAMILLE

    POCHE 5,50

    Les Buddenbrook, premier roman de Thomas Mann, devenu l’un des classiques de la littérature allemande, retrace l’effondrement progressif d’une grande famille de la Hanse au xixe siècle, de Johann, le solide fondateur de la dynastie, à Hanno, le frêle musicien qui s’éteint, quarante ans plus tard, dans un pavillon de la banlieue de Lübeck.Le style, tout en nuances, où l’émotion se teinte de connivence et d’ironie, d’affinités et de détachement, traduit parfaitement la relation que l’auteur entretient avec la réalité et accentue subtilement la transcription du lent processus de décadence.Les Buddenbrook ou le grand livre de la dégénérescence.

  • Ingeborg Bachmann

    TROIS SENTIERS VERS LE LAC

    POCHE 4,50

    Ces cinq histoires de femmes viennoises sont autant de récits d’exil. Un grand livre sur le désespoir et la force féminins.

  • Thomas Bernhard

    DES ARBRES À ABATTRE: UNE IRRITATION

    POCHE 4,00

    UNE IRRITATION Traduit de l’allemand par Bernard Kreiss Forêt, forêt de haute futaie, des arbres à abattre : Tel est le cri du cœur (et le cri de guerre) que ne peut s’empêcher de pousser le comédien du Burgtheater au cours du dîner artistique donné en son honneur, à l’issue de la première du Canard Sauvage, par les époux Auersberger, représentants on ne peut plus typiques de cette société artistique viennoise que l’auteur-narrateur abhorre et avec laquelle il se flatte d’avoir rompu une bonne fois pour toutes quelque trente ans auparavant. Forêt, forêt de haute futaie, des arbres à abattre : Parole emblématique opposant à une réalité monstrueusement tangible de l’artifice social le rêve d’un état naturel révolu (et peut-être à réinventer), mais aussi formule magique susceptible de calmer la formidable irritation qui gagne le narrateur au contact renouvelé de cette épouvantable société artistique viennoise qu’il s’était juré de fuir à jamais et à laquelle il est bien forcé de constater qu’il n’a pas cessé d’appartenir.

  • Dominique Bona

    STEFAN ZWEIG

    BROCHÉ 12,50

    « Il y a un mystère Zweig : j’ai écrit ce livre pour tenter de le percer. Comment un écrivain aussi secret et discret a-t-il été capable d’allumer un feu chez ses créatures romanesques et de le faire partager à ses lecteurs ? Ce sont les origines de ce feu que j’ai cherché à découvrir à travers les péripéties de sa vie. Je suis allée à Vienne et à Salzbourg, dans cette Autriche finissante avec laquelle Zweig a entretenu des rapports si complexes d’amour-haine, puisque ce pays a été sa véritable patrie et la source de tant de souffrances. Je suis allée au Brésil, à Petropolis, haut lieu de son suicide et de son désespoir. Homme de passion, sous son élégance MittelEuropa, c’est un écrivain qui se livre difficilement. Il faut partir à sa recherche, décrypter ses amours et ses amitiés. Ce parfait homme de lettres en apparence est un artiste qu’attire la foudre – les folies d’Amok ou les tabous de la vie des femmes, que celles-ci osent à peine s’avouer à elles-mêmes, leurs voluptés secrètes. Ami de Romain Rolland, d’Emile Verhaeren, de Thomas Mann, de Joseph Roth, tous grands Européens qui croyaient comme lui à la paix, à l’amitié, dans un monde ouvert et concilié, cet écrivain raffiné, choyé par les élites, aurait pu demeurer comme l’archétype d’une civilisation disparue. Son prodige est d’avoir réussi à conquérir aujourd’hui un si vaste public. Loin de rejoindre dans les bibliothèques les auteurs à demi oubliés de son temps, Zweig rayonne. Il continue de séduire. On aime son style, rapide et sûr. Sa compassion, inégalable. Sa sensibilité d’écorché vif. Peut-être aussi les lueurs sombres, les fumées délétères de son ?uvre, qui correspondent si bien à nos angoisses, à nos tourments contemporains. Zweig était lui-même biographe : auteur de livres qui sont des modèles du genre, Marie Stuart ou Marie-Antoinette. C’était pour moi une dette d’écrire à mon tour sa biographie : tenter de rendre vivant cet homme de passion dans une biographie passionnée. »

  • Joseph Roth

    LA MARCHE DE RADETZKY

    BROCHÉ 3,50
  • Alexander Lernet-holenia

    LE BARON BAGGE

    POCHE 10,50

    Au plus fort de l’hiver de 1915, quelque part au sud des Carpates, un détachement de cent vingt cavaliers de l’armée austro-hongroise poursuit très au-delà de ses lignes un ennemi insaisissable. A travers l’immense plaine hongroise, ils franchissent peu à peu les frontières de l’étrange royaume qui n’appartient ni aux vivants ni aux morts, entre rêve et veille. Le baron Bagge, seul survivant du détachement, raconte, vingt ans après, au cours d’un bal à Vienne, l’aventure d’amour et de mort qui a bouleversé sa vie. Publié pour la première fois en 1936, le Baron Bagge est une des dernières chroniques de cavalerie et l’un des grands récits fantastiques de notre siècle. Pour sa manière de situer son récit aux confins de l’amour et de la mort, on a souvent rapproché Lernet-Holenia de Kleist.Né et mort à Vienne (1897-1976), Alexander Lernet-Holenia est un écrivain autrichien que d’aucuns considèrent comme l’un des plus importants du XXe siècle, alors même que son œuvre est quasiment ignorée en France. Aristocrate habsbourgeois, officier de cavalerie, il renonça à la carrière pour se consacrer au voyage et aux lettres. De son œuvre romanesque,

  • Alexander Lernet-holenia

    LE RÉGIMENT DES DEUX SICILES

    POCHE 4,50

    Au plus fort de l’hiver de 1915, quelque part au sud des Carpates, un détachement de cent vingt cavaliers de l’armée austro-hongroise poursuit très au-delà de ses lignes un ennemi insaisissable. A travers l’immense plaine hongroise, ils franchissent peu à peu les frontières de l’étrange royaume qui n’appartient ni aux vivants ni aux morts, entre rêve et veille. Le baron Bagge, seul survivant du détachement, raconte, vingt ans après, au cours d’un bal à Vienne, l’aventure d’amour et de mort qui a bouleversé sa vie. Publié pour la première fois en 1936, le Baron Bagge est une des dernières chroniques de cavalerie et l’un des grands récits fantastiques de notre siècle. Pour sa manière de situer son récit aux confins de l’amour et de la mort, on a souvent rapproché Lernet-Holenia de Kleist. Né et mort à Vienne (1897-1976), Alexander Lernet-Holenia est un écrivain autrichien que d’aucuns considèrent comme l’un des plus importants du XXe siècle, alors même que son œuvre est quasiment ignorée en France. Aristocrate habsbourgeois, officier de cavalerie, il renonça à la carrière pour se consacrer au voyage et aux lettres. De son œuvre romanesque,

  • Joseph Roth

    LE MARCHAND DE CORAIL

    BROCHÉ 11,50

    « Je n’aime que les affaires privées. Ce sont les seules qui m’intéressent. […] La vie privée des hommes, l’humain pur et simple, sont bien plus importants, plus grands, plus tragiques que toute notre vie publique », déclare le héros d’un roman de Joseph Roth. L’ « humain pur et simple », voilà sans conteste ce que l’auteur est parvenu à saisir dans les nouvelles rassemblées ici, peut-être plus encore que dans ses romans. Avec une tendresse qui n’exclut pas une ironie parfois mordante, il se penche sur des destinées obscures et solitaires afin d’en faire surgir toute la richesse et le tragique – comment ne pas penser, dans ces pages, au Flaubert d’Un cœur simple, tant admiré de Roth ? Sous des dehors ordinaires, les personnages des nouvelles sont capables des passions les plus insensées, tel ce chef de gare autrichien qui sacrifie une existence tranquille et bourgeoise à son amour pour une comtesse russe. Il y a là des originaux comme le comte Morstin du « Buste de l’empereur », qui ne se résout pas à admettre la chute de l’empire austro-hongrois et continue de vénérer François-Joseph Ier, ou encore Nissen Piczenik, l’humble juif ukrainien, que sa passion pour le corail mène à sa perte. Il y a aussi des victimes, innocentes marionnettes engluées dans leurs illusions, leur recherche d’un amour sincère, leur rêve d’absolu : Mizzi Schinagl dans « Un élève exemplaire » ou le jeune diplomate du « Triomphe de la beauté ». L’écriture élégante et nerveuse, le sens inouï de la concision narrative qui caractérisent aussi bien ses romans que ses nouvelles font de Joseph Roth l’un des prosateurs les plus singuliers et les plus attachants de la première moitié du XXe siècle.

  • Leo Perutz,Paul Frank,Jean-Jacques Pollet

    LE MIRACLE DU MANGUIER

    BROCHÉ 9,50

    Dans la génération des écrivains de la Mitteleuropa qui compte notamment Franz Kafka, Stefan Zweig et Arthur Schnitzler, léo Perutz occupe sans doute une place à part. Son ironie incisive, sa fantaisie, son goût pour les intrigues fantastiques, son génie à mêler les genres lui acquièrent d’emblée parmi ses contemporains une immense popularité à laquelle contribue en partie Le Miracle du manguier. Publié en 1916 mais resté inédit depuis en français comme Le Cosaque et le rossignol, ce roman se joue à plaisir de tous les ressorts du ” divertissement “, enchaînant les énigmes aux rebondissements, l’apparition des personnages les plus insolites aux événements les plus étranges. Pour “invraisemblable” que soit cette histoire de fakir échappé des Indes et qui exerce désormais ses pouvoirs dans la serre d’un excentrique baron viennois, le lecteur se laisse irrésistiblement prendre au jeu de cette fable pérutzienne exotique, foisonnante et drôle.

  • Ernst Wiechert

    LA MORT DE MICHAËL

    BROCHÉ 9,00

    L’histoire de Michaël, le berger, rassemble les thèmes majeurs de l’œuvre de Wiechert : la solitude et la mort, la guerre et massacre des innocents, mais aussi et surtout l’amour de la Nature rédemptrice, l’hymne au Créateur de toutes choses. Dans un combat où la présence immanente des puissances du Mal et du Bien peut submerger les cœurs et les esprits, l’homme risque de se perdre comme de se sauver au prix d’un désordre intérieur déchirant, parfois d’une révolte expiatoire. De ses séjours dans les villes, l’auteur (1887-1950) garde un souvenir pénible associé au malaise et au dégoût que lui inspire la civilisation urbaine qu’il trouve démoniaque. Il a la nostalgie des paysages de sa Prusse-Orientale. Peu d’écrivains contemporains ont dépeint avec autant d’amour ces brousses, ces bois et ces lacs où il puisait sa force et son élan.

  • Hermann Hesse

    KNULP

    POCHE 3,00

    L’Allemagne, début de siècle. Knulp, un vagabond vieillissant juste sorti de l’hôpital, revient au village de son enfance : il est malade, diminué, épuisé par ses années d’errance. Sans logis, il va de maison en maison, s’installe au gré de sa fantaisie chez l’un ou chez l’autre. Mais l’accueil qu’il reçoit est faussement chaleureux. Méfiance et rancune sont dans les têtes. Ses anciens camarades lui reprochent d’avoir gâché les dons qu’il possédait et de s’être abandonné à la vacuité de la vie de bohème…Avec Knulp, Hermann Hesse a brossé l’un de ses plus beaux portraits littéraires. Celui d’un être libre qui, pour orienter son existence, a préféré le rêve aux conventions sociales. Personnage complexe et attachant, Knulp compose une figure fascinante de dilettante doué dont le lecteur pénètre peu à peu les pensées les plus secrètes… Roman magique, apologie de la liberté, de la désinvolture et du désintéressement, Knulp est aussi une superbe méditation sur les blessures secrètes, la solitude et l’échec.

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